"Un modo de hacer generativo" (Une manière de faire générative), l'exposition anthologique de Marisa González (Bilbao, 1943) retrace la carrière de l'artiste à l'occasion de l'obtention du Prix Velázquez en 2023.

Cette anthologie, organisée par l'historienne de l'art et chercheuse Violeta Janeiro Alfageme, rassemble cinq décennies de production de l'artiste et présente une grande partie de ses séries et projets majeurs.

Une série d'œuvres des années 1970, réalisées au département des systèmes génératifs de l'Art Institute of Chicago, témoigne de l'intérêt précoce et soutenu de l'artiste pour les technologies de la communication et de la reproduction d'images, intérêt qui a placé González à l'avant-garde de ce type d'expérimentations. En effet, en 1986, l'artiste originaire de Bilbao a participé au commissariat de l'une des expositions inaugurales du Centre d'art Reina Sofía: Processus: culture et nouvelles technologies.

Au cours de sa carrière, elle s'est intéressée aux thèmes féministes, aux mouvements sociaux, à l'architecture industrielle, aux déchets et aux rebuts, entre autres. Son engagement précoce dans le féminisme lui a valu une place de choix dans les recherches récentes sur les généalogies féministes de l'art institutionnel.

Azkuna Zentroa – Alhóndiga Bilbao collabore à la production de ce projet du Musée national Centre d'art Reina Sofía, où il a été présenté entre mai et septembre. L'exposition se poursuit à partir du 29 octobre à Azkuna Zentroa et se concentre sur les installations créées au cours des 25 dernières années. Elle s'articule autour du paysage industriel de Bilbao et de deux œuvres fondamentales dans sa carrière: les photographies et les vidéos qui documentent le démantèlement de l'usine Harino Panadera à Bilbao et de la centrale nucléaire de Lemoiz.